CORDIER Denis, Léon

Né le 2 septembre 1840 à Verneuil-sur-Avre (Eure) ; demeurant à Paris, 18, rue Ernestine (XVIIIe arr.) ; ébéniste ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Célibataire, il habitait Paris depuis 1857. Il avait fait partie de la réserve de la classe 1860 ; pendant le 1er Siège, il fut membre de la 4e compagnie de marche du 152e bataillon de la Garde nationale ; le 18 mars 1871, il était sergent ; il fut élu sous-lieutenant le 13 avril. Le 152e bataillon prit part à l’affaire des canons de Montmartre, puis fut envoyé à Neuilly, Saint-Ouen, Courbevoie ; Denis Cordier combattit derrière des barricades et fut arrêté, le 28 mai, passage Ménilmontant (XIe arr.).
Le 13e conseil de guerre le condamna, le 28 décembre 1871, à la déportation simple et à la dégradation civique. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Sa peine fut commuée, le 4 janvier 1877, en six ans de détention, et remise le 5 novembre 1877 ; il fut ramené par le Tage, en 1877.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article56000, notice CORDIER Denis, Léon, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 24 février 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/740 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.

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