Jeune communard.
Pupille de la Commune de Paris, il expliqua au tribunal que son père l’avait chassé et qu’une seule ressource s’était offerte à lui : s’engager. Les gardes nationaux, dit-il, chargeaient les fusils et les appuyaient à la barricade ; pour lui, il avait si peur qu’il tirait alors sans regarder. Mais des soldats de Versailles furent tués par là, et les gardes nationaux s’étaient enfuis... Le père de Cornu refusa de le reprendre (4 janvier 1872) ; le jeune homme fut acquitté comme ayant agi sans discernement, mais confié jusqu’à sa vingt et unième année à une maison de correction.
SOURCE : Gazette des Tribunaux, 5 janvier 1872.