Né le 11 juillet 1844 à Mennecy (Seine-et-Oise) ; demeurant à Paris ; ouvrier typographe ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Alexandre Corroyez était marié, sans enfant. Pendant le 1er Siège de Paris, il fut caporal à la 2e compagnie de marche du 136e bataillon de la Garde nationale ; il continua son service après le 18 mars 1871 — comme simple garde, dit-il ; il prétendit ne pas avoir assisté à des sorties parce qu’atteint de rhumatismes et avoir travaillé par intervalles dans des imprimeries ; il se serait réfugié chez un ami, le 23 mai, et n’aurait pris, selon lui, aucune part aux combats de rue ; d’après des témoins il ne serait rentré chez lui que le 24 ou le 25 mai.
Le 7e conseil de guerre le condamna, le 27 mars 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/746. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.