COUDROT Jean-Baptiste
Né le 23 février 1837 à Cromac (Haute-Vienne) ; demeurant à Paris, 11, rue de Jouy (IVe arr.) ; machiniste ; communard.
Il était célibataire. Engagé volontaire pendant la guerre contre la Prusse, il fut libéré, le 12 mars 1871, par le 84e régiment de ligne, et revint aussitôt à Paris ; il entra dans la Garde fédérée fin avril, à la 3e compagnie de marche du 98e bataillon de la Garde nationale ; il alla au fort d’Ivry, place Jeanne-d’Arc, il occupa la barricade des Deux-Moulins et fut fait prisonnier le 25 mai. Il fut incarcéré à Rochefort.
On le dit « honnête et laborieux ouvrier, sans opinion politique » ; on fit état de son « repentir sincère ». Le 17e conseil de guerre le condamna, le 8 avril 1872, à deux ans de prison et cinq ans de surveillance, peine commuée en cinq ans de privation des droits civiques, les deux ans de prison étant maintenus.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/746. — Louis Bretonnière, Roger Pérennès, L’Internement des prévenus de la Commune à Rochefort, Nantes, 1995. — Notes de M. Cordillot.