COURGIBET Constant, Louis

Né le 29 janvier 1846 à Melun (Seine-et-Marne) ; demeurant à Paris ; sculpteur (ou grillageur) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie, où il mourut.

Constant Courgibet habitait à Paris au 2 de la rue Blainville (quartier de la Sorbonne). Il était veuf, sans enfant. Pendant le 1er Siège de Paris, il fut garde au 118e bataillon ; il cessa tout service après l’armistice et reprit fin mars 1871, à la 4e compagnie du même bataillon ; il exerça quelque temps les fonctions de fourrier et prit part, le 3 avril, à la sortie du Mont-Valérien ; le 16 mai, à celle de la Grange-Ory, route d’Orléans ; il passa les 21 et 22 mai chez son beau-père ; contraint de suivre son bataillon, il se réfugia ensuite chez son oncle, 32, port de Bercy, XIIe arr., et y resta jusqu’à la fin (certains témoins le contestèrent) ; il fut arrêté le 1er septembre 1871 à Lagny (Seine-et-Marne).
Le 5e conseil de guerre le condamna, le 1er mai 1872, à la déportation simple et à la dégradation civique ; il mourut à l’hôpital d’Uro, île des Pins, le 21 mars 1874.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article56174, notice COURGIBET Constant, Louis, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 28 mai 2022.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/750 et H colonies 76. — Jean-Claude Farcy, La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880). — Note de R. Scherer.

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