Né le 11 avril 1820 à Monbazillac (Dordogne) ; demeurant à Paris ; forgeron ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était veuf, père de deux enfants. Il fut, sous la Commune de Paris, simple garde au 177e bataillon qu’il suivit à Issy, au fort de Montrouge, à Neuilly ; il fut blessé le 16 avril 1871 et envoyé à l’ambulance Saint-Sulpice jusqu’au 22 ou 23 mai, jour de son arrestation.
Il avait été condamné, le 19 juillet 1855, à un mois de prison pour banqueroute simple. Le 12e conseil de guerre le condamna, le 6 janvier 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 25 septembre 1872. Sa peine fut commuée, le 24 janvier 1878, en sept ans de détention.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/746 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.