CRESSON Honoré

Né le 2 mai 1848 à Paris (VIIe arr.) ; garçon limonadier ; communard.

Les parents d’Honoré Cresson s’appelaient Honoré, François Cresson et Marie, Ursule, Alphonsine Péronelle. Il était célibataire et demeurait à Paris au 3, rue Libert, dans le quartier de Bercy (XII arr.). Garde mobile pendant le 1er Siège, puis garde national dans une compagnie de marche du 52e bataillon, il occupa, pendant la Commune de Paris, des tranchées à Cachan ; le 23 mai 1871, il se replia sur Paris, mais s’arrêta à Gentilly et s’y cacha jusqu’au 29, date de son arrestation.
Le 5e conseil de guerre le condamna, le 10 juin 1872, à la déportation simple ; il demanda sa grâce, puis se désista, « n’ayant rien à demander au gouvernement ». Détenu un temps à Quélern (Finistère), il fut noté pour son indiscipline.
Il embarqua à bord de la Sibylle qui quitta Brest le 1er février 1874. Le navire eût une voie d’eau au large du Portugal et fit relâche pour réparer à Arzew (Algérie). L’Alceste, 8e convoi de la Commune de Paris, quitta Arzew le 9 avril 1874 après avoir transbordé les condamnés de la Sibylle. Il arriva à Nouméa le 9 août 1874 après 122 jours de mer. Sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879. Il rentra de Nouvelle-Calédonie par le Var.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article56273, notice CRESSON Honoré, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 25 août 2021.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/766 et 770. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — État civil de Paris (VIIe arr.), 1848, Naissances (Filae). — Données du site Généanet. — Site "La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880)". — Notes de Renaud Poulain-Argiolas.

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