Né le 31 octobre 1844 à Paris (Grenelle, aujourd’hui XVe arr.), mort le 14 mars 1897 à Paris (XVe arr.) ; journalier ; communard.
Étienne Creti était le fils de Louis, Victor Creti et d’Élisabeth Jacquinot, blanchisseuse.
Il était célibataire. Simple garde, sous la Commune de Paris, à la 2e compagnie de marche du 156e bataillon, il resta quinze jours au Moulin-Saquet (Vitry-sur-Seine) à partir du 6 mai 1871 ; le 24, il alla au fort d’Ivry et rentra le lendemain dans Paris ; le 27, il fut fait prisonnier par les Prussiens à la porte de Romainville.
Le 24e conseil de guerre le condamna, le 18 avril 1872, à cinq ans de bannissement et à la dégradation civique, peine commuée, le 12 juin 1872, en un an de prison avec la dégradation civique.
En septembre 1877, il se maria avec une couturière, Marie, Joséphine Cavrot à Paris (XVe arr.).
Il fut enterré le 16 mars 1897 au cimetière de Bagneux (Hauts-de-Seine).
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/749 et BB 24/866 (ce second dossier ne comporte qu’une chemise portant la mention « peine subie »). — État civil de Paris, Naissances, 1844 ; État civil de Paris (XVe arr.), Mariages, 1877, Acte n°445 ; Décès, 1897, Acte n°939 (Filae). — Registres journaliers d’inhumation des cimetières parisiens, Cimetière parisien de Bagneux (Filae). — Notes de Renaud Poulain-Argiolas.