Né le 21 juillet 1825 à Renève (Côte-d’Or) ; demeurant à Paris ; menuisier en bâtiment ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était veuf, père d’un enfant. Pendant le 1er Siège, il appartint au génie auxiliaire ; après le 18 mars 1871, il fut sergent, puis lieutenant à la 2e compagnie sédentaire du 236e bataillon de la Garde nationale et ne prit part, dit-il, à aucune sortie ; le 21 mai, il alla à Passy (XVIe arr.) et fut arrêté dans la nuit du 21 au 22.
Les renseignements sur son compte n’étaient pas défavorables, « sauf le fait de vivre en concubinage avec une femme dont il avait un enfant ». Le 13e conseil de guerre le condamna, le 20 novembre 1871, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation civique, peine commuée, le 26 juin 1872, en déportation simple. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Sa peine fut remise le 15 janvier 1879. Il rentra par la Loire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/755. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.