CRUEGHE Jean-Baptiste

Né le 1er décembre 1823 à Paris ; y demeurant, 94, rue de Montreuil (XIe arr.) ; fondeur en cuivre ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était veuf, père d’un enfant. En juin 1848, il faisait partie de la garde mobile et défendit l’ordre public. En 1856, sa femme mourut, sa conduite changea : il perdit de son assiduité au travail. En 1870, il fut garde au bataillon des mobiles de 1848, bataillon licencié après l’armistice ; le 1er avril 1871, il toucha sa solde et entra à la 4e compagnie du 76e bataillon fédéré ; il fut fait prisonnier le 28 mai.
Le 4e conseil de guerre le condamna, le 22 juin 1872, à la déportation simple et à la dégradation civique ; il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873. Sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article56328, notice CRUEGHE Jean-Baptiste, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 5 mars 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/790. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.

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