Né le 24 octobre 1827 à Argentat (Corrèze) ; demeurant à Paris, 74, rue Saint-Jacques (Ve arr.) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père d’un enfant qui en 1877 était ouvrier imprimeur, lui-même marié, père d’un enfant. R. Curière était marchand de parapluies ; ancien militaire de carrière, il avait été, pendant le 1er Siège, sergent à la 3e compagnie sédentaire du 118e bataillon de la Garde nationale ; après le 18 mars 1871, il fut nommé lieutenant, puis capitaine ; il fut arrêté en août 1872.
Le 20e conseil de guerre le condamna, le 11 février 1873, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/789. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.