Né le 3 septembre 1821 à Paris ; ouvrier sculpteur ; athée et révolutionnaire ; communard.
Il était marié, père de trois enfants. Délégué du 57e bataillon de la Garde nationale et commissaire de police du quartier de la Roquette, XIe arr., il réquisitionna les églises Saint-Ambroise et Sainte-Marguerite. Le 4e conseil de guerre le condamna par contumace, le 23 mai 1874, à la peine de mort.
François Curot réussit à quitter la France pour se réfugier en Belgique peu avant d’être condamné. Son arrivée à Saint-Gilles fut enregistrée par la police bruxelloise le 24 mars 1874.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/855. — Arch. PPo., listes de contumaces. — Fontoulieu, Les Églises de Paris sous la Commune, op. cit., p. 193. — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Les Communards en exil. État de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs, Bruxelles, 1971. — Notes de M. Cordillot.