Né le 13 mai 1825 à Avrainville (Seine-et-Oise) ; demeurant à Paris ; maréchal-ferrant ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de trois enfants. Pendant la Commune de Paris, il fut simple garde au 203e bataillon, 8e compagnie sédentaire. Il prétendit avoir travaillé du 26 mars au 9 mai 1871, puis s’être retiré chez lui ; d’après des témoins, il manifesta une « grande exaltation en faveur de la Commune » et travailla, mais en s’absentant lorsque venait son tour de service. Il reconnut être allé aux barricades le 25 mai.
Le 10e conseil de guerre le condamna, le 12 mars 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée et à la dégradation civique, peine commuée, le 24 juillet 1876, en déportation simple bien qu’une note de l’île des Pins dît de lui qu’il « affiche des idées révolutionnaires » ; il fut amnistié le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/763. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.