Ouvrier ravaleur ; membre du conseil fédéral parisien de l’Internationale en 1870.
Fin avril 1870, la police de l’Empire, qui préparait le plébiscite du 8 mai, arrêta les principaux dirigeants de l’Internationale sous la double inculpation de complot et de société secrète. Robin rédigea une protestation qu’il signa ainsi que ses camarades du Conseil fédéral parisien. Ils s’élevaient publiquement contre cette accusation et revendiquaient pour l’Internationale le droit d’être la « conspiration permanente de tous les opprimés et de tous les exploités ». (La Marseillaise, 2 mai 1870.) Voir liste à Berthomieu.
Antoine Dambrun fut traduit le 9 août 1870 devant la 6e Chambre du tribunal correctionnel de Paris sous prévention d’avoir, depuis moins de trois ans, à Paris, fait partie d’une association de plus de vingt personnes. (Gazette des Tribunaux, 10 août 1870.) La cause fut renvoyée.