Né à Bercy (Seine) le 6 avril 1827 ; porte-feuilliste ; adhérent de l’AIT ? ; communard.
Il était marié, père de trois enfants. Il fut membre, sous la Commune, de la Commission municipale du XXe arr. de Paris — avec Couturier, Guillemin, Laloge, Marty et Taillade (cf. J. O. Commune, 5 avril 1871). Il aurait été « membre de l’Internationale ».
Son dernier domicile connu avant 1871 était, 94, rue de la Mare, à Paris. XXe arr.
Par contumace, le 17e conseil de guerre condamna Louis Dangers, le 11 octobre 1872, à vingt ans de travaux forcés et 5.000 f d’amende.
Il vécut en Belgique et en Suisse où il travailla de son métier, et bénéficia de la remise de sa peine le 16 décembre 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/855, n° 1928. — Arch. Min. Guerre, 17e conseil, n° 578. — Arch. PPo., B a/431 et listes de contumaces. — L. Descaves, Philémon..., op. cit., p. 302. — Murailles... 1871, op. cit., p. 207.