Né à Varzy (Nièvre) le 21 février 1823 ; marchand de vins ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de deux enfants. Il fut, sous la Commune de Paris, délégué au 205e bataillon de la Garde nationale. Les gardes nationaux, dit-il, se réunissaient chez lui pour toucher leur solde parce qu’il disposait d’un grand local ; c’est ainsi qu’il était membre du conseil de famille. On l’accusa d’avoir proféré des paroles violentes, d’avoir pratiqué l’embauchage ; on trouva chez lui, après mai 1871, un dépôt d’armes dans sa cave.
Le 5e conseil de guerre n’admit pas ses explications et le condamna, le 17 mai 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 9 août 1874, puis fut amnistié en 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/835. — Arch. Min. Guerre, 5e conseil. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.