Par Notice complétée par Marianne Enckell
Né à Lyon le 23 avril 1839, mort à Paris en mai 1886. Membre de la Commune de Lyon, réfugié en Suisse.
Peintre-décorateur lyonnais. Réfugié en Suisse, il connut J. Guillaume à Neuchâtel et adhéra à la section neuchâteloise de l’Internationale qu’il représenta, avec J. Guillaume, au congrès de la Fédération jurassienne, les 27-28 avril 1873 (cf. Bulletin de la Fédération jurassienne, 1er mai 1873).
Abraham Dargère, qui avait participé à la Commune lyonnaise, « s’étonnait de l’indifférence des conseils de guerre à son égard ». (L. Descaves, Philémon, vieux de la vieille, p. 262.)
Il réussit à monter une entreprise de peinture à Neuchâtel d’abord, puis à la Chaux-de-Fonds et fut notamment chargé du décor du théâtre de la ville, puis de la restauration de la loge maçonnique L’Amitié, temple considéré aujourd’hui encore comme exceptionnel.
Suite à l’amnistie, il rentra en France probablement en 1880, et mourut a Paris en mai 1886.
Par Notice complétée par Marianne Enckell
SOURCES : J. Guillaume, L’Internationale, t. II, p. 172, et t. IV, p. 146, et Le Collectivisme dans l’Internationale, Neuchâtel, 1904, pp. 31-32 — L’Express, Neuchâtel, 20.7.1875, 31.5.1886 — État civil.