Né le 15 février 1830 à Paris ; demeurant à Puteaux ; cabaretier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, séparé de sa femme à plusieurs reprises. Il avait fait un congé dans la marine et était devenu contremaître mécanicien ; il avait reçu la médaille commémorative de la guerre d’Italie instituée par la reine d’Angleterre, prétendait-il ; après sa libération, il s’établit à Puteaux et y ouvrit un débit de boissons.
Pendant le 1er Siège, il fut autorisé à ouvrir une cantine boulevard Gouvion-Saint-Cyr (XVIIe arr.) ; il continua après l’armistice, puis sous la Commune de Paris ; il servait d’autre part dans les rangs fédérés comme artilleur auxiliaire ; il fut fait prisonnier le 21 mai 1871.
Le 7e conseil de guerre le condamna, le 3 janvier 1872, à la déportation simple. Il arriva à Nouméa le 25 septembre 1872. Sa peine fut commuée, le 4 janvier 1878, en sept ans de détention.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/735 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.