Né à Tours (Indre-et-Loire) le 18 juillet 1814, demeurant, 89, rue de Bellefond, à Paris, IXe arr. ; adhérent de l’AIT ; communard.
Il était marié, père de « plusieurs » enfants (dans un rapport de novembre 1878, il est dit « père d’une fille »). Il « avait abandonné sa femme et ses enfants pour vivre en concubinage » avec une fille Dubois.
« Ancien inspecteur de la navigation et des ports à Paris, il a donné sa démission en 1853 pour créer la société de touage de la Basse-Seine et de l’Oise. » Sous la Commune de Paris, il fut lieutenant, puis capitaine au 228e bataillon fédéré. D’après le rapport du dossier contumace, d’Aubigny appartenait à l’Internationale.
Par contumace, le 3e conseil de guerre le condamna, le 4 mars 1874, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il vécut d’abord réfugié à Bruxelles. En 1879, il dirigeait la compagnie des ardoisières de Ludwidjast (Bavière) et songeait à venir s’établir à Genève. Il fut gracié le 24 mai 1879.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/852, n° 614.