Né le 3 décembre 1849 à Paris ; y demeurant, 4, rue de Jarente (IVe arr.) ; doreur sur bois ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Pendant l’insurrection, il fut simple garde à la 2e compagnie de marche du 212e bataillon ; il fut fait prisonnier à Passy (XVIe arr.), le 21 mai 1871, dans les casernes des pompiers.
Le 10e conseil de guerre le condamna, le 11 avril 1872, à la déportation simple et à la dégradation civique. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut commuée, le 12 avril 1878, en sept ans de détention, puis remise le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/770. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.