DAVIOT François

Né le 1er septembre 1831 à Bourbon-Lancy (Saône-et-Loire) ; peintre en bâtiment ; communard, condamné sous la Commune.

Il était marié, père d’un enfant. François Daviot avait été condamné, le 14 mai 1870, à quinze jours de prison pour « attroupement ».
Successivement chef du 203e bataillon fédéré, puis lieutenant-colonel, sous-chef de la Xe légion sous la Commune de Paris — Voir A. Brunel —, il comparut devant la cour martiale le 15 mai 1871. Il était accusé d’avoir fait abandonner à ses hommes les positions d’Issy tandis que Vanostal, commandant du 115e bataillon fédéré, qui comparaissait avec lui, se voyait reprocher d’avoir provoqué la panique. Il fut condamné à quinze années de réclusion, Vanostal à dix années de la même peine, et il fut décidé que le 115e bataillon serait rayé des contrôles de la Garde nationale et désarmé. François Daviot fut libéré le 24 mai.
Par contumace, le 8e conseil de guerre le condamna, le 24 août 1872, à la peine de mort. Il « serait décédé à Bruxelles le 11 septembre 1875 » à l’hôpital Saint-Jean.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article56667, notice DAVIOT François, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 20 mars 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/855, (n° 1959). — Arch. PPo., listes de contumaces. — J.O. Commune, 18 et 19 mai 1871. — Murailles... 1871, op. cit., p. 411.

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