Né le 28 novembre 1833 à Fleurance (Gers) ; tailleur de pierre ; communard.
Il était veuf, père de deux enfants. Domicilié à Bordeaux (Gironde), rue du Port-Long. Disciple de Cabet vers 1856. Affilié à une société secrète. Voir X.-L. Lassarade.
Antoine Dayrant vint par la suite habiter Paris. Commissaire de police sous la Commune, il fut condamné, par contumace, le 29 novembre 1872, par le 5e conseil de guerre, à cinq ans de prison, et amnistié en 1879.
Après la chute de la Commune, il réussit à échapper à la répression et à se réfugier à Londres. Il s’installa ensuite en Belgique, où son arrivée à Saint-Gilles fut enregistrée par la police bruxelloise à la date du 30 janvier 1873.
SOURCES : Arch. Dép. Gironde, M 1207 et série M, Police générale. Hommes dangereux. — Arch. Nat., BB 24/855. — Arch. Min. Guerre, 5e conseil. — Arch. PPo., listes de contumaces. — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Les Communards en exil. État de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs, Bruxelles, 1971. — Notes de M. Cordillot.