Né le 11 décembre 1842 à Paris ; y demeurant, 113, rue de la Santé (XIIIe arr.) ; chiffonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire ; il avait été condamné, en 1863, à six mois de prison pour vol, après avoir été plusieurs fois poursuivi (non condamné sans doute) pour vagabondage et mendicité.
Durant le 1er Siège, il appartint comme simple garde à la 2e compagnie de marche du 184e bataillon et continua son service sous la Commune de Paris, jusqu’au 26 mai 1871.
Le 20e conseil de guerre le condamna, le 6 février 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée, peine commuée, le 4 mars 1874, en déportation simple, puis, le 8 août 1878, en huit ans de détention, et remise le 15 janvier 1879.
Il avait été embarqué à bord de la Virginie (10e convoi) qui quitta Brest le 29 août 1874 et arriva à Nouméa le 4 janvier 1875, matricule de déportation 2835.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/799 et H colonies 252. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Michel Cordillot.