Né le 27 février 1846 à Paris ; ouvrier typographe ; communard.
Georges Debock était le fils de Louis, Guillaume Debock.
Garde à la 12e compagnie du 167e bataillon de la Garde nationale, il fut, sous la Commune, secrétaire à la direction de l’Imprimerie nationale.
Il fut condamné par contumace, le 21 avril 1873, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il n’avait encouru antérieurement aucune condamnation.
Il vécut réfugié en Belgique et bénéficia de la remise de sa peine, le 20 mars 1879.
En septembre 1871, il avait écrit à Bruxelles un « pot-pourri en vers libres » intitulé Propagande révolutionnaire, la Communarde (Bibl. Nat., 8°, Ye Pièce 6065 et 6199, 2 ex.).
Sur des chansons enfantines (Marlborough) ou à la mode (Pandore), il célébrait la Commune après avoir dénoncé la collusion Thiers-Bismarck et terminait :
« O Prolétaire, que ton cœur
Palpite de rage et de haine !
Et des massacres du vainqueur
Qu’on se souvienne ! »
Il publia encore des chansons vers 1900.
SOURCE : Arch. Nat., BB 24/855, n° 1968. — Robert Brécy, La Grève générale, Paris, EDI, 1969. — F. Sartorius, J.-L. De Paepe, Les Communards en exil. État de la proscription communaliste à Bruxelles et dans les faubourgs, Bruxelles, 1971. — Notes de M. Cordillot.