Né le 25 décembre 1842 à Ablois (?) (Marne) ; terrassier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Les renseignements sur son compte étaient mauvais ; il avait été condamné, le 19 décembre 1863, à Epernay, à trois mois de prison pour coups (à son père) ; le 14 avril 1866, à trois mois pour vol, et, le 21 août 1869, à Epernay toujours, à deux mois pour coups à agents.
Il fit campagne contre l’Allemagne au 14e bataillon de chasseurs à pied et, libéré le 11 mars 1871, il traversa Paris. Il dit avoir été arrêté et s’être engagé de force, le 27 avril, au 2e bataillon de chasseurs de la Commune ; il fut arrêté le 22 mai.
Le 17e conseil de guerre le condamna, le 27 mars 1872, pour faits insurrectionnels, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 5 novembre 1872. On le dépeignit en déportation comme un homme de mauvaise conduite, de moralité déplorable, ivrogne et paresseux. Amnistié, il rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/839. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Notes de Louis Bretonnière.