DELACROIX Maximilien

Né le 17 avril 1850 ; serrurier en bâtiment, il travaillait avec son père ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Soldat, il était de ceux qui en 1870 cherchèrent vainement leur régiment... Engagé, pendant le 1er Siège, dans une compagnie de marche, il fut licencié en mars 1871, mais fut, sous la Commune de Paris, caporal dans la Garde nationale de Saint-Ouen. Il fut arrêté le 24 juin 1871 et, à la demande de son père, employé comme ouvrier à Brest pendant sa captivité.
Le 4e conseil de guerre, le considérant comme déserteur, le condamna, le 25 janvier 1872, à dix ans de travaux forcés ; sa peine lui fut remise en 1879, mais le 8 janvier 1880 on le signala comme évadé de Nouvelle-Calédonie. Il avait écrit en prison : Deux maris modèles et l’amis de la maison. Ardiesse oblige ou l’accord parfait de l’incertitude de deux bons époux (sic).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article56908, notice DELACROIX Maximilien, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 30 mars 2019.

SOURCES : Arch. Min. Guerre, 4e conseil (n° 240). — Arch. PPo., listes de contumaces.

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