Né le 12 octobre 1845 à Longwy (Moselle) ; canonnier au 11e régiment d’artillerie ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il avait servi sept ans dans l’artillerie, puis avait été remplaçant d’un jeune soldat de la réserve de la classe 68. Il fut rappelé à l’activité le 14 juillet 1870. Il devint maréchal des logis-fourrier au 11e régiment d’artillerie ; il aurait été cassé le 2 février 1871 et remis simple canonnier ; il se fit libérer le 21 mars sans y avoir droit, fit établir sa feuille de route pour Marseille, mais vint à Paris.
Pendant la Commune, il fut attaché comme lieutenant à l’état-major du colonel d’artillerie Borgella. Il se serait enfui en Belgique. Le 21e conseil de guerre le condamna par contumace, le 21 octobre 1873, à la déportation simple, et à la dégradation militaire ; il fut arrêté en 1873 à son retour à Paris. Il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. Sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/796 et BB 27. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.