Né à Saint-Sylvestre (Haute-Savoie) le 8 mai 1837 ; cuisinier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il avait été condamné avant 1870 à un mois de prison pour vagabondage ; réformé du service militaire pour varices.
Pendant le 1er Siège de Paris, il fut garde au 83e bataillon et continua son service après le 18 mars 1871 ; il resta sur les barricades jusqu’au 28 mai.
Le 15e conseil de guerre le condamna, le 25 avril 1872, à la déportation simple ; à l’île des Pins, on dit sa conduite excellente : il cultivait avec soin sa concession et écrivit au président de la République, le 1er juin 1877 : « Je promets de ne plus m’occuper de questions ayant rapport à la politique. » Sa peine fut commuée, le 4 février 1878, en sept ans de détention, avec remise du reste le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/839. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.