DELBOS Auguste

Né le 4 mai 1840 à Sarlat (Dordogne) ; domicilié à Paris ; confectionneur en lingerie ; ancien cocher d’omnibus ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, sans enfant. Sa conduite n’était pas mauvaise avant l’insurrection ; on ne relevait contre lui qu’une contravention de roulage. Il était caporal au 177e bataillon de la Garde nationale, lors du 18 mars 1871, et participa ce jour-là à l’arrestation de Boudin, commissaire de police du quartier de la Salpêtrière ; fin mars, il quitta Paris pour Sarlat où il arriva le 28.
Le 5e conseil de guerre le condamna, le 16 septembre 1871, à la déportation dans une enceinte fortifiée, peine commuée, le 21 juin 1878, en huit ans de détention, et remise le 15 janvier 1879 ; il rentra par le Navarin. Sa femme l’avait suivi en déportation, mais était revenue après trois ans de séjour, parce que malade ; elle était allée en Angleterre puis était revenue en France. Des notes de déportation précisent qu’elle « a rendu pendant son séjour à la presqu’île Ducos des services à l’administration en donnant des renseignements sur des projets d’évasion ».

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article57028, notice DELBOS Auguste, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 6 août 2021.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/729. — Arch. PPo., listes d’amnistiés.

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