Né le 6 juin 1846 à Paris ; y demeurant, 195, rue Saint-Antoine, IVe arr. ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait subi deux condamnations : le 20 février 1865, à Marseille, à six mois de prison pour vol ; le 23 mai 1866, devant les assises, à quatre ans de prison et cinq ans de surveillance pour vol qualifié.
Il sortit de prison le 23 mai 1870 et fut, sous le 1er Siège et pendant la Commune de Paris, simple garde au 212e bataillon, dans la 4e compagnie de marche. Après l’armistice, il avait repris son travail, et il rejoignit son bataillon vers le 20 avril 1871 ; il fut blessé à Vanves et transporté à l’ambulance du Luxembourg où il fut fait prisonnier le 23 mai.
Le 20e conseil de guerre le condamna, le 28 mai 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; détenu un temps à l’île d’Oléron, il fut noté pour son indiscipline. Sa peine fut commuée, le 25 janvier 1873, en déportation simple. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Sa peine fut commuée, le 27 novembre 1879, en cinq ans de bannissement.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/770 et 785. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.