Né le 15 octobre 1835 à Souillac (Lot) ; demeurant à Paris ; ouvrier raffineur de sucre ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de deux enfants. Pendant le 1er Siège, il fut simple garde au 25e bataillon et continua son service sous la Commune de Paris ; le 3 avril 1871, il prit part à la sortie du Mont-Valérien ; il alla à Neuilly dans le courant d’avril et, plus tard, défendit une barricade, rue Mathis, dans le XIXe arrondissement ; il tenta de franchir les lignes prussiennes par la porte de Flandre et fut fait prisonnier.
Le 6e conseil de guerre le condamna, le 19 décembre 1871, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879. Il rentra par le Var.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/735. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Gérard Hamon, Retour en France d’un communard déporté, Rennes, Pontcerq, 2016, p. 241. — Gérard Hamon, Retour en France d’un communard déporté, Rennes, Pontcerq, 2016, p. 241. — Note de Louis Bretonnière.