DEMANGEL Jean, Victor

Né le 30 mars 1825 à Gérardmer (Vosges) ; demeurant à Paris, 185, boulevard de la Gare (XIIIe arr.) ; ébéniste ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, sans enfant. Du 17 mars 1847 au 29 décembre 1865, il avait subi cinq condamnations de 25 f d’amende à six mois de prison pour coups et blessures, loterie sans autorisation, recel d’objets volés, injures, etc. Il avait fait faillite comme limonadier à Gérardmer, quelques années avant la guerre, et était venu à Paris ouvrir un commerce d’ébénisterie.
Pendant le 1er Siège de Paris, il fut sapeur au 101e bataillon de la Garde nationale ; du 18 mars au 1er avril 1871 il continua son service au 101e, puis devint huissier ou garçon de bureau au service de Léo Melliet ; vers le 14 mai, il fut attaché à R. Rigault, à la préfecture de police. Il se réfugia en Suisse et revint à Paris sous un faux nom.
Le 3e conseil de guerre le condamna, le 28 mai 1873, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875, matricule de déportation 2785. Sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879 et il rentra par la Picardie.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article57177, notice DEMANGEL Jean, Victor, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 6 avril 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/798. — Arch. PPo., listes d’amnistiés et B a/431, pièces 786 à 791. — Note de Louis Bretonnière.

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