DEMARLE Ernest, Jean-Baptiste

Né le 17 avril 1834 à Mendicourt (?) (Somme) ; mégissier ; demeurant à Paris, rue Pascal (Ve arr.) ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Il était marié, père d’un enfant ; il avait été condamné trois fois : le 16 mars 1854 à trois mois de prison pour vol ; le 29 juin 1854, à six mois pour le même motif ; le 27 août 1857, à trois mois pour coups et blessures ; toutefois, les renseignements sur son compte étaient bons ; il habitait depuis trois ans rue Pascal, et fut réclamé par ses anciens patrons mégissiers.
Pendant le 1er Siège de Paris, il appartint au 101e bataillon de la Garde nationale qui se signala, le 22 janvier 1871, par son attitude révolutionnaire ; Ernest Demarle prétendit ne pas avoir participé à cette manifestation. Il continua son service après le 18 mars, dans une compagnie sédentaire ; au début de mai, il alla au fort d’Issy ; du 20 au 25, il occupa le chemin de fer d’Orléans-ceinture ; il fut arrêté le 28 mai, rue des Amandiers à Ménilmontant.
Il fut condamné en jugement contradictoire, le 21 mars 1872, par le 14e conseil de guerre, à la déportation simple et à la dégradation civique. Il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article57188, notice DEMARLE Ernest, Jean-Baptiste, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 8 avril 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/753, n° 5327 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.

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