Né le 21 novembre 1833 à Senots (Oise) ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de deux enfants. Simple sergent dans une compagnie sédentaire au début de la Commune de Paris, il devint lieutenant, puis capitaine dans une compagnie de marche ; François Denel occupa Neuilly avec son bataillon, le 112e, du 7 au 22 mai 1871, jour où il fut fait prisonnier à la porte Bineau.
C’était un ancien militaire ; il avait fait les campagnes d’Orient et d’Italie, et obtenu à sa libération un certificat de bonne conduite ; depuis douze ans environ, il travaillait chez le même patron qui se dit prêt à le reprendre. Le 9e conseil de guerre le condamna, le 3 janvier 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. Sa peine fut commuée, le 22 juillet 1876, en sept ans de détention, puis remise le 12 mars 1878. Il était rentré par le Navarin en 1877.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/735 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.