Né le 7 janvier 1845 à Vred (Nord), mort le 12 septembre 1912 à Bruxelles (Belgique) ; employé-secrétaire ; communard.
Célestin Deneuvillers habitait à Paris au 129 de la rue d’Aboukir (quartier Bonne-Nouvelle). Il était marié, père de deux enfants. En avril et mai 1871, il fut chef du 1er bureau à la préfecture de police et garde au 100e bataillon de la Garde nationale ; il fut arrêté le 15 juin 1871 et bénéficia d’un non-lieu en décembre ; sans doute gagna-t-il la Belgique.
Le 2 août 1872, le 3e conseil de guerre le condamnait par contumace à la déportation simple. Il fut amnistié en 1879.
Célestin Deneuvillers, fixé en Belgique, devint correspondant de l’Intransigeant et collabora à de nombreux journaux belges.
Il y a peut-être une parenté avec Joseph, Pierre Deneuvillers — Voir sa biographie ainsi que celle de Deneuviller.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/856 A. — Arch. Min. Guerre, 3e conseil (n° 553). — Arch. PPo., listes de contumaces. — Arch. Royaume Belgique, 4e section, police des étrangers, n° 249.432 (volumineux dossier relatif à la carrière journalistique en Belgique de Deneuvillers). — Jean-Claude Farcy, La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880). — Note de R. Scherer.