Né le 14 juin 1837 à Blénod-lès-Toul (Meurthe) ; tonnelier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant ; ancien soldat du 2e régiment d’infanterie de marine, il avait été condamné, en 1859, à six mois de prison pour escroquerie.
Pendant la guerre contre la Prusse, il quêtait de l’argent et des vêtements pour l’ambulance de la Garenne qui n’avait jamais existé ; après la cessation des hostilités, il accompagna dans leurs foyers des mobiles malades et se fit remettre de l’argent par leurs parents ; sous la Commune de Paris, il fut « employé aux relations extérieures ». « Soupçonné d’avoir, pendant la guerre, servi d’espion aux Prussiens », il fut condamné, en 1872, à treize mois de prison pour immixtion dans des fonctions publiques ; puis le 3e conseil de guerre le condamna, le 17 octobre 1873, à la déportation simple.
Il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875, puis fut amnistié en 1880, et rentra par le Tage.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/797 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.