Ouvrier horloger à Besançon (Doubs) ; fondateur d’une société de secours mutuels.
Le secrétaire général de la préfecture du Doubs, dans un rapport du 14 juillet 1871, indiquait que cet ouvrier venait de demander l’autorisation d’organiser une société de secours mutuels « dont le but réel, assurait le secrétaire de la préfecture, serait d’encourager les grèves. » Paradoxalement, l’autorisation demandée fut pourtant accordée. En 1873, la Société de secours mutuels des ouvriers horlogers ainsi créée comptait environ 75 adhérents.
SOURCES : Arch. Nat., C 2885. — Lettre de B. Denizet au Préfet du Doubs, 30 nov. 1873, A.D. Doubs, M 2543. — Michel Cordillot, La Naissance du mouvement ouvrier à Besançon, Paris/Besançon, 1990.