DENNEVAL Toussaint, Sylvain

Il était sergent-major et devint lieutenant de la Garde nationale après 1856. Pendant le Siège, il fut officier à la 2e compagnie du 1er arrondissement et le resta du 4 septembre 1870 à l’armistice. Il expliqua sa présence sous la Commune de Paris en disant : « Il m’a fallu opter entre la fusillade et l’acceptation du service militaire ou des fonctions de juge de paix du 1er arrondissement de Paris. » Il fut en effet nommé début mai 1871 juge de paix dans le quartier du Louvre.
Parisien originaire du département de l’Oise, il signa, en avril 1871, un manifeste « à nos frères du département de l’Oise », appelant à la conciliation mais, en fait, exprimant sympathie à la Commune de Paris et défiance à l’égard du gouvernement de Versailles (cf. Murailles... 1871, op. cit., pp. 390-391).
Arrêté le 28 mai, il fut condamné, le 6 juillet 1871, par la 10e chambre du tribunal correctionnel de la Seine, à quatre mois de prison pour « usurpation de fonctions ».