DERAMBURE Théodore, Fidelis, Honorat

Il était célibataire. Il avait subi six condamnations pour outrage public à la pudeur, vagabondage, contravention à un arrêté d’interdiction de séjour à Paris et rupture de ban, puis, le 6 novembre 1869, une condamnation à six mois de prison et deux ans de surveillance pour infraction à un arrêté administratif.
Venu à Paris, il fut incorporé, pendant le 1er Siège, à une compagnie de marche du 138e bataillon (ou du 148e) ; « rien n’indique qu’il a servi sous la Commune ». Il fut arrêté, le 28 mai 1871, près de la porte de Montreuil, et prétendit n’avoir placé en tout que « quatre pierres à trois barricades qu’il a désignées ».
Le 23e conseil le condamna, le 17 mai 1872, à dix ans de détention ; le reste de sa peine lui fut remis le 15 janvier 1879.