Né le 18 octobre 1822 à Paris ; ouvrier boutonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Ancien militaire, il avait été condamné cinq fois pour rébellion, cris séditieux, attentats à la pudeur. Garde national en 163e bataillon fédéré, il fut condamné, le 16 avril 1872, par le 12e conseil de guerre, notamment pour vente de journaux, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 9 février 1873. Amnistié en 1879, il rentra par la Loire.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/830. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.