Né le 10 décembre 1844 à Paris ; y demeurant ; journalier et chiffonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il avait subi deux condamnations pour vol : en 1864, à deux mois de prison, en 1866, à six mois.
Il continua sous la Commune de Paris un service fait pendant le 1er Siège au 134e bataillon de la Garde nationale ; il alla quelques jours au fort d’Ivry, puis fut malade, dit-il, et ne fit plus aucun service jusqu’à la fin de l’insurrection. Il entra le 10 mai 1871 à l’ambulance Vandrezanne où il fut arrêté le 2 juin ; le commissaire de police du quartier Maison-Blanche, XIIIe arr., déclara qu’il avait participé à toutes les sorties de son bataillon.
Le 14e conseil de guerre le condamna, le 29 décembre 1871, à la déportation simple et à la dégradation civique. Un rapport de Nouméa, en date du 9 août 1876, dit qu’il n’a jamais voulu travailler et fréquente uniquement les ivrognes, qu’il est un mauvais esprit, à la moralité douteuse.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/751 et BB 27. — Arch. Min. Guerre, 6e conseil.