Né le 7 septembre 1828 à Boiscommun (Loiret) ; demeurant à Paris, 55, rue des Vinaigriers (Xe arr.) ; cocher ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père d’un enfant. Il avait fait faillite en 1858. Ancien militaire, il appartint, pendant le 1er Siège, au bataillon des Mobiles de 48 ; dans la première quinzaine d’avril 1871, il entra à la 2e compagnie de chasseurs fédérés et fut nommé lieutenant peu après ; il passa quinze jours à Issy, quinze jours à la Grange-Ory ; le 19 mai, il alla à Passy et fut, dit-il, accidenté le soir même et emmené à l’ambulance ; il fut arrêté le 22.
Le 8e conseil de guerre le condamna, le 12 décembre 1871, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 8 décembre 1873. Sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/753. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.