Né le 19 août 1834 à Doudeauville (Eure) ; chiffonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire, vivant en concubinage. Il avait été condamné, le 7 février 1854, à un mois de prison pour vagabondage ; le 22 juillet 1854, à trois mois pour vol ; en 1861, à six mois pour vol.
Pendant le 1er Siège et la Commune de Paris, il appartint à la 3e compagnie de marche du 78e bataillon de la Garde nationale ; il prit part à la sortie du 3 avril 1871, resta cinq jours à Asnières et rentra à Paris le 15 avril ; il fut renvoyé chez lui, fut rappelé le 15 mai, et monta la garde aux barricades de Vanves, du 15 au 21 mai ; il aurait ensuite été étranger à la lutte.
Le 12e conseil de guerre le condamna, le 16 mars 1872, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Sa peine lui fut remise le 5 avril 1877, et la résidence obligatoire supprimée le 15 janvier 1879 ; il rentra par la Seudre. et fut dirigé de Port-Vendres sur Paris avec un secours de 25 f.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/765. — Arch. PPo., B a/465 et listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.