Né le 22 juin 1840 à Paris ; y demeurant, 3, rue des Ecluses-Saint-Martin (Xe arr.) ; tôlier-fumiste ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Célibataire, il vivait en concubinage. Simple garde à la 3e compagnie du 110e bataillon fédéré qu’il avait suivi, le 9 avril 1871, au fort de Vanves, il prit une part active à la défense de la barricade rue des Écluses-Saint-Martin (Xe arr.) dont il paraissait avoir pris le commandement ; il fut blessé le 24 mai.
Il se serait vanté d’avoir mis le feu au Grenier d’Abondance. Il nia tous les faits et propos mis à sa charge. Le 16e conseil de guerre le condamna, le 23 janvier 1872, à la déportation simple ; peine commuée, le 4 mars 1878, en sept ans de détention. Il travailla comme chaudronnier en Nouvelle-Calédonie. Il rentra par le Calvados.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/739. — Arch. Min. Guerre, 16e conseil (n° 171). — Arch. PPo., listes d’amnistiés.