Né le 17 octobre 1842 à Bougival (Seine-et-Oise) ; facteur de pianos ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il parlait de sa femme et de ses enfants dans une lettre écrite en déportation. Il avait été condamné, en 1869, pour outrages à agents.
Caporal au 179e bataillon fédéré pendant la Commune de Paris, il fut condamné, le 11 mars 1872, par le 17e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Sa peine fut commuée en sept ans de détention, en 1878, et il rentra par le Tage ; il fut amnistié la même année.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/836, BB 27 et H colonies 76. — Note de Louis Bretonnière.