Né à Longueval (Aisne) le 13 janvier 1836 ; ancien militaire libéré en 1869 ; limonadier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Capitaine des troupes fédérées, sous la Commune de Paris, le 9e conseil de guerre le condamna, le 6 novembre 1871, à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il arriva à Nouméa le 2 novembre 1872. Sa peine fut commuée en déportation simple, en 1879, puis il fut amnistié et rentra en France par le Tage.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/830. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.