DESTERAC Jules, François, Marie

Né le 15 octobre 1839 à Paris ; y demeurant, 37, rue des Saules (XVIIIe arr.) ; plombier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Célibataire, il vivait en concubinage et avait un enfant. Au début de la guerre, il s’engagea volontairement au 18e bataillon de chasseurs à pied ; pendant le 1er Siège, il fut versé dans la 137e régiment de marche et libéré le 19 mars 1871 ; il était porté déserteur depuis le 30 janvier 1871.
Sous la Commune de Paris, il devint lieutenant à la 2e compagnie de marche du 169e bataillon de la Garde nationale. Le 23 mai, il défendit les barricades de la rue Myrha et de la rue des Poissonniers (XVIIIe arr.) dont il avait dirigé la construction et pris le commandement.
Le 5e conseil de guerre le condamna, le 20 septembre 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; sa peine fut commuée, le 12 février 1873, en déportation simple. Il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873, puis sa peine fut remise le 15 janvier 1879. Il rentra par le Navarin.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article57513, notice DESTERAC Jules, François, Marie, version mise en ligne le 26 juillet 2009, dernière modification le 16 avril 2019.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/780. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Notes de Louis Bretonnière.

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