Né le 10 juillet 1826 à Arcueil (Seine, Val-de-Marne) ; demeurant à Gentilly (Seine, Val-de-Marne) ; menuisier ; combattant de la Commune de Paris, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était célibataire. Il fut incorporé, pendant le 1er Siège de Paris, au 87e bataillon de la Garde nationale, dans une compagnie sédentaire, et y resta pendant la Commune ; mais il passa cinq ou six jours au fort de Bicêtre et 48 heures au fort de Vanves ; il travailla aussi à construire une barricade, rue de Montrouge, à Gentilly.
Il avait été condamné deux fois, pour coups et blessures, à un mois et six mois de prison ; la dernière condamnation remontait à 1848 ; on le dit partisan des principes communeux. Le 11e conseil de guerre le condamna, le 30 décembre 1871, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 25 septembre 1872. Sa peine lui fut remise le 15 janvier 1879, et il rentra par le Navarin.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/753. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.