Né le 6 février 1817 à Villefranche-de-Conflent (Pyrénées-Orientales) ; demeurant à Paris, 81, rue du Faubourg-Saint-Jacques (XIVe arr.) ; homme de peine ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, père de plusieurs enfants. Pendant le 1er Siège, il fut sergent à la 8e compagnie sédentaire du 146e bataillon de la Garde nationale, puis élu lieutenant, le 14 mars 1871 ; il continua son service sous la Commune de Paris, et fut blessé, le 22 mai, rue de Vanves (XIVe arr.), et blessé une seconde fois ce même jour ; il dut rester chez le pharmacien qui avait soigné sa première blessure jusqu’au 24 au soir.
Il avait été condamné, en 1852, à quinze jours de prison pour rébellion et outrages ; un de ses fils était en maison de correction, un autre avait été blessé en combattant sur les barricades. Lui-même fut condamné, le 1er mai 1872, par le 5e conseil de guerre, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 mai 1873. Sa peine fut commuée, le 24 janvier 1878, en sept ans de détention et remise le 15 janvier 1879.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/770. — Arch. PPo., listes d’amnistiés. — Note de Louis Bretonnière.