Né le 1er novembre 1841 à Haroué (Meurthe-et-Moselle) ; demeurant à Paris, 53, rue Ramey (XVIIIe arr.) ; cordonnier ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.
Il était marié, sans enfant. Il avait fait sept ans dans l’armée et avait été libéré, en 1856, sans certificat de bonne conduite.
Nommé lieutenant à la 7e compagnie du 143e bataillon de la Garde nationale, puis capitaine à la 2e compagnie de marche, il continua son service sous la Commune de Paris ; il affirma avoir démissionné le 21 mars 1871 et s’être vu obligé de reprendre son grade le 6 ou le 8 avril ; il prit part aux barricades et fut arrêté à Paris, en mars 1873.
Le 4e conseil de guerre le condamna, le 24 juin 1873, à la déportation simple ; il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. Sa peine fut commuée, le 11 août 1876, en cinq ans de détention, puis remise le 4 février 1878 ; il était rentré par le Tage en 1877.
SOURCES : Arch. Nat., BB 24/797 et BB 27. — Note de Louis Bretonnière.